Dans le cadre du renforcement des capacités, l’OIM apporte son soutien au projet Become A Master
Côte d'Ivoire
Histoire
A travers plusieurs ateliers de formation dont un tenu le 17 juillet 2021, l’Organisation internationale pour les migrations a apporté son soutien au projet BAM (Become A Master).
C’est en collaboration avec GN LAB (dont le fondateur est Geoffroy Ndri), structure d’accompagnement des jeunes dans la formation et la recherche de financement de leurs projets, que Become A Master, entendez par là : devenir un manager, initié par l’OIM a pris forme. Il a fallu planifier des ateliers de formation dont objectif était de « donner aux participants tous les rudiments nécessaires pour devenir des entrepreneurs à succès. Sur ce point, il semble que cet objectif a été atteint. « Au cours des quatre séances de formation, j’ai appris des notions entrepreneuriales, j’ai enrichi mon talent et j’ai appris de l’expérience des uns et des autres », a relaté Doria Kouakou, la chargée de communication de GN LAB et par ailleurs étudiante en Diplomatie humanitaire et coopération internationale.
« Tous les projets ont un début, un milieu et une fin »
Selon les termes de référence du projet, les formateurs devaient « s’atteler à fournir des détails concernant les différentes méthodes à appliquer en vue de mener à bien une activité entrepreneuriale. » C’est bien à quoi s’est attelée avec pédagogie Joëlle Furrer, la chargée de l’information publique au sein du bureau de l’OIM. Sa communication sur la « Gestion de projet » a été méthodique, compréhensible et limpide. « Tous les projets ont tous un début, un milieu et une fin », a-t-elle souligné dans son exposé où elle a décrit les types de projet, les caractéristiques de projet, la phase de lancement du projet, la phase de planification, la phase d’exécution, le contrôle et suivi du projet et du bilan du projet.
Présent à cette cérémonie, le Directeur général du logement au Ministère de la construction, Célestin Koala, a fait un rapide tour d’horizon sur son parcours professionnel. La leçon à retenir de son périple est la patience. « Si vous êtes patient, vous allez réaliser vos ambitions », a-t-il indiqué à l’attention de ses jeunes frères et sœurs présents dans la salle. En bon père de famille, il n’a pas manqué de conseiller ceux qu’il a aussi appelé ses enfants : « Arrêter de croire que votre situation est pire que celle des autres, que le bonheur est ailleurs » En conclusion, il leur a dit : « Utiliser à bon escient les réseaux sociaux »
Et puisque chaque activité de l’OIM est liée à la migration, le Directeur général adjoint de la Direction générale des Ivoiriens de l’extérieur (DGIE), a sensibilisé les participants sur les dangers de la migration irrégulière. Il a profité également pour éclairer sur les risques encourus par ceux qui partent sans prendre la bonne information sur la vie hors des frontières nationales. Enfin, il a mis en exergue le projet de réintégration de la DGIE et les nombreuses opportunités d’emploi qu’offre la Côte d’Ivoire à ses jeunes diplômés ou non. Le dernier intervenant, Sidibé, un migrant de retour a raconté à l’assistance ses déboires en Algérie, pays où il s’était rendu en transit pour l’Europe. Entre perte d’argent et succession de problèmes, il s’est confié à l’OIM pour rentrer dans son pays. Depuis son retour, il a profité du financement de l’institution onusienne d’abord pour sa formation, et ensuite pour son intégration.
Plusieurs migrants de retour ont participé à ces séances de formation du projet BAM, et une autre séance aura lieu à la fin de ce mois.